Les aides financières aux familles
La maladie d’un enfant bouleverse l’équilibre familial dans son ensemble. Les questions financières n’en sont pas exclues. Dans la majorité des cas un des parents va suspendre, momentanément, son activité professionnelle, ce qui va engendrer une perte de revenus. Par contre les charges vont augmenter (déplacements multiples, prises de repas à l’extérieur, garde de la fratrie, hébergement, etc…).
Le rôle de l’APPEL est d’essayer d’amoindrir ces conséquences financières pour permettre de soulager les parents et certains enfants (notamment les adolescents) souvent soucieux des problèmes rencontrés par leurs parents.
Pour cela nous travaillons avec les assistantes sociales hospitalières qui sont à même d’apprécier les besoins de chaque famille, puisqu’elles disposent de toutes les informations. Nous sommes également alertés par les cadres.
Par leur intermédiaire, nous mettons à disposition des parents :
– des tickets repas pour qu’ils puissent déjeuner et dîner avec leur enfant au self de l’hôpital
– des cartes d’essence pour ceux qui ont des déplacements importants,
Si nécessaire, nous réglons, directement aux organismes concernés, des factures de dépenses de la vie courante (électricité, eau, loyer, impôts, assurance, garagiste, garde d’enfants, cantine scolaire, matériel scolaire, etc…).
Nous prenons également à notre charge les dépassements tarifaires pour les prothèses capillaires des enfants, adolescents et jeunes adultes.
À noter que nous avons désormais un partenariat avec le Lycée des Métiers des Arts de la Coiffure – Section Perruquerie dans la cadre du projet « Bien-être Parten’Hair et Solidaire ».
Ce projet permet d’offrir aux enfants et adolescents hospitalisés à l’IHOPe de LYON des prothèses capillaires gratuites et ainsi soulager financièrement les familles.
Enfin nous aidons les familles qui en plus de vivre le drame de perdre leur enfant ne peuvent assurer des frais funéraires souvent incompatibles avec leurs revenus.
L’aide aux familles reste une priorité pour l’APPEL. La conjoncture générale est loin d’être favorable et bien souvent des parents arrivent avec une situation financière déjà précaire (famille monoparentale, chômage, etc…) que la maladie va encore accentuer.
Nous savons que des parents sereins sont des parents plus disponibles et de meilleurs accompagnants.